La semaine du 18 juillet avait lieu en Estrie le second camp d'entraînement de l'Équipe du Québec. C'était un bref retour dans les mêmes parcours où j'ai évolué les deux dernières années.
Dès le premier matin, après deux heures de skis à roulettes, nous avons franchi les 43 km de vélo de route nous séparant du Mont Orford avant de faire son ascension à pied. Nous sommes ensuite retournés à notre point de départ en vélo pour terminer notre journée de plus de 5 heures d'entraînement, la journée la plus longue de ce camp.
Le lendemain, un peu de skis à roulettes nous attendait au Parc Blanchard, mais le gros de l'entraînement se passait en kayak. À peine étions-nous partis que ma pagaie se brisa en deux. Heureusement, c'était le manche qui était affecté, me permettant tout de même de pagayer comme en canot. Deux coups d'un côte, deux coups de l'autre, je devais toujours alterner afin de ne pas trop zigzaguer. Au milieu de la sortie, lorsque j'ai récupéré une pagaie en bon état, c'est devenu tellement plus facile d'avancer. Après plus de deux heures sur l'eau, nous avons terminé avec de la course à pied au Mont Bellevue.
Le jeudi fut la plus courte des journées, mais la plus exigeante. Quittant Sherbrooke pour Mégantic, nous nous sommes arrêtés au Mont Mégantic. Une montée à vélo et deux en skis à roulettes - dont la moitié d'une ascension sans pôles - m'ont permis de passer le restant de l'après-midi à dormir. Je dois avouer que c'était l'entraînement le plus dur que j'ai fait depuis longtemps. Je m'en suis tout de même sorti, fatigué d'un début de camp intense et heureux d'avoir du répit le vendredi.
Le samedi, dernière journée, comptait au menu un triathlon organisé entre les membres de l'Équipe. Une courte distance de nage, suivi du tour du Lac Mégantic à vélo et de 8 km de course à pied. La compétition ne s'est pas bien déroulée pour moi, peut-être par malchance ou par fatigue, je ne sais pas. Dès les premiers coups de crawl, j'avais le souffle court. Je n'arrivais pas à trouver mon air que ce soit sur le ventre, le dos ou presque arrêté en petit chien. Je n'arrivais simplement plus à respirer. J'ai terminé lentement la nage, même si mon coeur battait à tout rompre, et que j'étais à bout de souffle! Puis, je suis parti à vélo. Là, je me sentais bien, je me sentais fort... Jusqu'à ce que mon pneu dégonfle. Ma course s'est donc arrêtée au 20e km environ. J'ai tout de même couru le 8 km sans anicroche et avec un bon temps. Au moins un des trois sports qui s'est bien passé!
Finalement, je suis retourné à la maison vidé. La semaine suivante était sans entraînement. J'en ai profité pour travailler et me reposer. Maintenant, l'entraînement a repris bon train. Nous sommes de plus en plus spécifique au biathlon dans l'entraînement et ça paraît. À peine sorti de mes bottes de ski que j'ai le goût d'y retourner.
Je vous redonne donc des nouvelles du camp à Jéricho au Vermont la semaine prochaine.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand
Dès le premier matin, après deux heures de skis à roulettes, nous avons franchi les 43 km de vélo de route nous séparant du Mont Orford avant de faire son ascension à pied. Nous sommes ensuite retournés à notre point de départ en vélo pour terminer notre journée de plus de 5 heures d'entraînement, la journée la plus longue de ce camp.
Le lendemain, un peu de skis à roulettes nous attendait au Parc Blanchard, mais le gros de l'entraînement se passait en kayak. À peine étions-nous partis que ma pagaie se brisa en deux. Heureusement, c'était le manche qui était affecté, me permettant tout de même de pagayer comme en canot. Deux coups d'un côte, deux coups de l'autre, je devais toujours alterner afin de ne pas trop zigzaguer. Au milieu de la sortie, lorsque j'ai récupéré une pagaie en bon état, c'est devenu tellement plus facile d'avancer. Après plus de deux heures sur l'eau, nous avons terminé avec de la course à pied au Mont Bellevue.
Le jeudi fut la plus courte des journées, mais la plus exigeante. Quittant Sherbrooke pour Mégantic, nous nous sommes arrêtés au Mont Mégantic. Une montée à vélo et deux en skis à roulettes - dont la moitié d'une ascension sans pôles - m'ont permis de passer le restant de l'après-midi à dormir. Je dois avouer que c'était l'entraînement le plus dur que j'ai fait depuis longtemps. Je m'en suis tout de même sorti, fatigué d'un début de camp intense et heureux d'avoir du répit le vendredi.
Le samedi, dernière journée, comptait au menu un triathlon organisé entre les membres de l'Équipe. Une courte distance de nage, suivi du tour du Lac Mégantic à vélo et de 8 km de course à pied. La compétition ne s'est pas bien déroulée pour moi, peut-être par malchance ou par fatigue, je ne sais pas. Dès les premiers coups de crawl, j'avais le souffle court. Je n'arrivais pas à trouver mon air que ce soit sur le ventre, le dos ou presque arrêté en petit chien. Je n'arrivais simplement plus à respirer. J'ai terminé lentement la nage, même si mon coeur battait à tout rompre, et que j'étais à bout de souffle! Puis, je suis parti à vélo. Là, je me sentais bien, je me sentais fort... Jusqu'à ce que mon pneu dégonfle. Ma course s'est donc arrêtée au 20e km environ. J'ai tout de même couru le 8 km sans anicroche et avec un bon temps. Au moins un des trois sports qui s'est bien passé!
Finalement, je suis retourné à la maison vidé. La semaine suivante était sans entraînement. J'en ai profité pour travailler et me reposer. Maintenant, l'entraînement a repris bon train. Nous sommes de plus en plus spécifique au biathlon dans l'entraînement et ça paraît. À peine sorti de mes bottes de ski que j'ai le goût d'y retourner.
Je vous redonne donc des nouvelles du camp à Jéricho au Vermont la semaine prochaine.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand