Photo: Antoine St-Louis
Me voilà de retour au Québec depuis déjà une semaine après avoir passé dix jours dans l'Ouest canadien pour un camp d'entraînement. Ma dernière nouvelle parlait du début du camp, je parlerai donc ici de la fin. Dès le milieu de la semaine, une première tempête de neige a recouvert le village d'une totale blancheur. La piste, qui commençait à se détériorer, a pu elle aussi profiter de ces précipitations! La neige a tombé durant deux jours, auxquels ont suivi des températures très froides. Le restant de la semaine, la température avoisinait les -20°C, permettant aux canons de souffler jour et nuit. L'accumulation de neige artificielle et naturelle a ainsi donné la possibilité d'ouvrir une autre section de piste après la tempête, puis encore une au début de la fin de semaine. Bien que la portion skiable sur laquelle nous nous entraînions était redevenue très belle, c'était bien apprécié de pouvoir skier une boucle différente de celle où nous tournions pendant maintenant une semaine!
Pour ce qui est de l'entraînement, c'est au même moment qu'on a pu commencer à y mettre plus d'intensité puisque l'adaptation à l'altitude était déjà avancée. Commençant avec des intervalles plus courts, soit d'environ 3 minutes, nous avons terminé avec des courses d'entraînement. Toutefois, je n'ai pas pu faire une course avec les mêmes distances qu'en temps normal puisqu'avec le froid, il était plus prudent de raccourcir le temps d'effort sur la piste. La plus longue distance a donc été de 7 km qui... avec la nouvelle neige qui ralentissait la glisse des skis... laissait bien assez de temps pour se geler les pieds! Durant ces courses, j'ai été capable de trouver un bon rythme en ski, mais j'ai toutefois eu beaucoup de difficulté sur le champ de tir. Le manque d'oxygène dû à l'altitude a pour effet d'augmenter la fréquence cardiaque, un facteur dont j'ai négligé en arrivant au champ de tir. Sachant maintenant à quoi m'en tenir, ce sera sur quoi je travaillerai avant les sélections pour les championnats du monde à Whisler le mois prochain.
À Canmore, je m'étais fixé comme objectif de devenir un skieur plus efficace. Je crois que c'est mission accomplie. Grâce aux conseilx de Jean Paquet, un entraîneur qui était présent avec nous en ski, j'ai pu corriger certains défauts techniques. La dernière journée, nous avions un ski de près de 3h à faire, me laissant le temps de mettre sur les skis tout ce que j'avais appris au cours de la semaine. Je me sens maintenant plus confiant sur mes skis et je sais que je suis présentement meilleur que je l'étais avant le camp. Je m'étais aussi fixé comme deuxième objectif d'établir une bonne séquence de tir. Je ne l'ai pas tout à fait atteint puisque j'ai pû tirer beaucoup moins souvent que ce que j'avais planifié, toutefois j'y travaille toujours.
Finalement, de retour au Québec, j'ai été déçu de m'aperçevoir qu'il n'y avait pas encore de neige, espérant ne pas avoir à ressortir les skis à roulettes. J'ai pris plusieurs jours de congé afin de bien récupérer de la semaine chargée dont je venais de passer. Puis, j'ai dû recommencer mon entraînement avec de la course, mais ça n'a pas duré longtemps. Dès le lendemain, une première bordée avait laissé les chemins de Saint-Barnabé tous blancs. Avec empressement, j'ai avalé mon déjeuné et sauté sur mes skis pour profiter de l'occasion. C'est alors que s'étendait à moi, une boucle d'environ 20 km d'asphalte enneigée. Bien sûr, ce n'est rien comparé à des vraies pistes de ski de fond comme celles de Canmore, et la portion skiable devient assez réduite après le passage de la charrue, mais c'est toutefois un très bon début.
Donc, ce fut un camp bénéfique. Je me suis vraiment amélioré au cours cette expérience. Il ne reste maintenant plus qu'à me préparer le plus adéquatement possible pour la saison de compétitions qui débutera le 11-12 décembre à Canmore. Ce sera ensuite au tour de Whisler, du 16 au 22 décembre, où se tiendra la sélection canadienne pour les championnats du monde benjamin. D'ici là, je mets l'emphase sur le tir de compétition, et sur ma technique de ski.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand
Pour ce qui est de l'entraînement, c'est au même moment qu'on a pu commencer à y mettre plus d'intensité puisque l'adaptation à l'altitude était déjà avancée. Commençant avec des intervalles plus courts, soit d'environ 3 minutes, nous avons terminé avec des courses d'entraînement. Toutefois, je n'ai pas pu faire une course avec les mêmes distances qu'en temps normal puisqu'avec le froid, il était plus prudent de raccourcir le temps d'effort sur la piste. La plus longue distance a donc été de 7 km qui... avec la nouvelle neige qui ralentissait la glisse des skis... laissait bien assez de temps pour se geler les pieds! Durant ces courses, j'ai été capable de trouver un bon rythme en ski, mais j'ai toutefois eu beaucoup de difficulté sur le champ de tir. Le manque d'oxygène dû à l'altitude a pour effet d'augmenter la fréquence cardiaque, un facteur dont j'ai négligé en arrivant au champ de tir. Sachant maintenant à quoi m'en tenir, ce sera sur quoi je travaillerai avant les sélections pour les championnats du monde à Whisler le mois prochain.
À Canmore, je m'étais fixé comme objectif de devenir un skieur plus efficace. Je crois que c'est mission accomplie. Grâce aux conseilx de Jean Paquet, un entraîneur qui était présent avec nous en ski, j'ai pu corriger certains défauts techniques. La dernière journée, nous avions un ski de près de 3h à faire, me laissant le temps de mettre sur les skis tout ce que j'avais appris au cours de la semaine. Je me sens maintenant plus confiant sur mes skis et je sais que je suis présentement meilleur que je l'étais avant le camp. Je m'étais aussi fixé comme deuxième objectif d'établir une bonne séquence de tir. Je ne l'ai pas tout à fait atteint puisque j'ai pû tirer beaucoup moins souvent que ce que j'avais planifié, toutefois j'y travaille toujours.
Finalement, de retour au Québec, j'ai été déçu de m'aperçevoir qu'il n'y avait pas encore de neige, espérant ne pas avoir à ressortir les skis à roulettes. J'ai pris plusieurs jours de congé afin de bien récupérer de la semaine chargée dont je venais de passer. Puis, j'ai dû recommencer mon entraînement avec de la course, mais ça n'a pas duré longtemps. Dès le lendemain, une première bordée avait laissé les chemins de Saint-Barnabé tous blancs. Avec empressement, j'ai avalé mon déjeuné et sauté sur mes skis pour profiter de l'occasion. C'est alors que s'étendait à moi, une boucle d'environ 20 km d'asphalte enneigée. Bien sûr, ce n'est rien comparé à des vraies pistes de ski de fond comme celles de Canmore, et la portion skiable devient assez réduite après le passage de la charrue, mais c'est toutefois un très bon début.
Donc, ce fut un camp bénéfique. Je me suis vraiment amélioré au cours cette expérience. Il ne reste maintenant plus qu'à me préparer le plus adéquatement possible pour la saison de compétitions qui débutera le 11-12 décembre à Canmore. Ce sera ensuite au tour de Whisler, du 16 au 22 décembre, où se tiendra la sélection canadienne pour les championnats du monde benjamin. D'ici là, je mets l'emphase sur le tir de compétition, et sur ma technique de ski.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand