Photo: Antoine St-Louis
Depuis déjà 5 jours, je suis à Canmore, en Alberta, pour un camp d'entraînement avec les autres membres de l'équipe du Québec dans le but de me préparer aux sélections pour les championnats du monde et pour les Jeux du Canada. Ici, le centre national de biathlon est muni de canons à neige. La température restant sous zéro durant la nuit, une boucle d'environ un kilomètre a pu être tracée, et le champ de tir a été complètement enneigé au cours de la fin de semaine. Puis, une première bordée de neige est tombée au cours de la dernière soirée, plongeant joyeusement la vallée dans le blanc... Ce n'est pas tout! Une vague de froid permet maintenant de souffler de la neige même durant le jour, donnant l'espoir que, d'ici quelques jours, des pistes de distances semblables à celles d'une course de biathlon seront tracées.
Quant à mon entraînement, nous avons commencé le camp avec beaucoup de ski, sans mettre le gaz dans le fond. Le but primaire était de faire un gros volume sur la neige afin de bien s'adapter au changement entre les skis de fond et les skis à roulettes. Il faut aussi se laisser le temps de s'adapter au manque d'oxygène dû au fait que le centre se situe à un peu plus de 1300 mètres d'altitude. La combinaison du ski avec le tir est venue seulement en début de semaine, alors que le champ de tir fut complètement enneigé, et l'achalandage de la piste réduite de beaucoup.
En plus des entraînements sur neige le matin, nous faisons toujours un deuxième entraînement en après-midi. Jusqu'à maintenant, celui-ci consistait à faire soit une course dans la ville en arrêtant faire quelques exercices musculaires, ou une musculation en salle.
Il reste encore cinq jours d'entraînement et je travaille fort à atteindre les objectifs dont je me suis fixés, soit améliorer ma technique de ski et établir une séquence d'entrée au champ de tir efficace, où je perdrai le moins de temps possible.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand
Quant à mon entraînement, nous avons commencé le camp avec beaucoup de ski, sans mettre le gaz dans le fond. Le but primaire était de faire un gros volume sur la neige afin de bien s'adapter au changement entre les skis de fond et les skis à roulettes. Il faut aussi se laisser le temps de s'adapter au manque d'oxygène dû au fait que le centre se situe à un peu plus de 1300 mètres d'altitude. La combinaison du ski avec le tir est venue seulement en début de semaine, alors que le champ de tir fut complètement enneigé, et l'achalandage de la piste réduite de beaucoup.
En plus des entraînements sur neige le matin, nous faisons toujours un deuxième entraînement en après-midi. Jusqu'à maintenant, celui-ci consistait à faire soit une course dans la ville en arrêtant faire quelques exercices musculaires, ou une musculation en salle.
Il reste encore cinq jours d'entraînement et je travaille fort à atteindre les objectifs dont je me suis fixés, soit améliorer ma technique de ski et établir une séquence d'entrée au champ de tir efficace, où je perdrai le moins de temps possible.
Merci et à bientôt
Guillaume Bertrand