Déjà l’année 2014 qui s’entame, il est temps de faire un retour sur l’année qui vient de passer.
Après une saison qui ne m’était pas satisfaisante, j’ai pris l’audacieuse décision de quitter le confort de la maison pour un séjour au royaume des sports de glisse, la Norvège. La planification ne s’est pas faite sans embûche. Demande de permis de résidence, recherche d’un logement, d’une équipe, etc… beaucoup de travail à faire en pleine grève des diplomates. J’ai donc passé l’été dans mon village natal, en ayant tout de même un très bon volume d’entraînement. Ça m’a donné l’occasion de travailler au démarrage d’un nouveau club de biathlon en Mauricie, Biathlon Mauricie, qui vole maintenant de ses propres ailes. J’en ai aussi profité pour faire des camps d’entraînement avec l’Équipe du Québec et concourir dans mes premières courses de skis à roulettes dans la catégorie sénior.
En effet, au mois d’août a eu lieu à Jericho, au Vermont, le championnat nord-américain de biathlon en skis à roulettes. Avec la présence des l’équipes nationales A américaine et canadienne, l’équipe B canadienne, des équipes de l’Ouest canadien, des États-Unis, de la Suède et de la Lituanie, c’était une semaine très motivante avec des courses de calibre relevé, mes premières contre des olympiens! Rien de plus motivant avant un départ vers la Scandinavie quelques semaines plus tard.
C’est donc au début septembre que j’ai eu le feu vert. Achat immédiat d’un billet d’avion et hop, je me retrouve à Lillehammer. Ayant appris la langue, j’ai pu m’exercer, avec une aise déconcertante, à parler le norvégien. J’ai donc rencontré mes entraîneurs, Hanne Güssow Thoresen et Knut Tore Berland, qui sont parmi la crème des entraîneurs en Norvège, et les autres membres de mon équipe, Team Statkraft Lillehammer. Ces gens exceptionnels ont réussi à m’imprégner de la culture norvégienne et de leur philosophie d’entraînement en ski de fond et en tir.
Après une saison qui ne m’était pas satisfaisante, j’ai pris l’audacieuse décision de quitter le confort de la maison pour un séjour au royaume des sports de glisse, la Norvège. La planification ne s’est pas faite sans embûche. Demande de permis de résidence, recherche d’un logement, d’une équipe, etc… beaucoup de travail à faire en pleine grève des diplomates. J’ai donc passé l’été dans mon village natal, en ayant tout de même un très bon volume d’entraînement. Ça m’a donné l’occasion de travailler au démarrage d’un nouveau club de biathlon en Mauricie, Biathlon Mauricie, qui vole maintenant de ses propres ailes. J’en ai aussi profité pour faire des camps d’entraînement avec l’Équipe du Québec et concourir dans mes premières courses de skis à roulettes dans la catégorie sénior.
En effet, au mois d’août a eu lieu à Jericho, au Vermont, le championnat nord-américain de biathlon en skis à roulettes. Avec la présence des l’équipes nationales A américaine et canadienne, l’équipe B canadienne, des équipes de l’Ouest canadien, des États-Unis, de la Suède et de la Lituanie, c’était une semaine très motivante avec des courses de calibre relevé, mes premières contre des olympiens! Rien de plus motivant avant un départ vers la Scandinavie quelques semaines plus tard.
C’est donc au début septembre que j’ai eu le feu vert. Achat immédiat d’un billet d’avion et hop, je me retrouve à Lillehammer. Ayant appris la langue, j’ai pu m’exercer, avec une aise déconcertante, à parler le norvégien. J’ai donc rencontré mes entraîneurs, Hanne Güssow Thoresen et Knut Tore Berland, qui sont parmi la crème des entraîneurs en Norvège, et les autres membres de mon équipe, Team Statkraft Lillehammer. Ces gens exceptionnels ont réussi à m’imprégner de la culture norvégienne et de leur philosophie d’entraînement en ski de fond et en tir.
Au cours du voyage, j’ai eu des hauts et des bas. J’ai eu de magnifiques occasions d’entraînement avec l’équipe comme des camps d’entraînement dans des centres de toute beauté. Mais j’ai aussi eu des moments plus difficiles, où j’avais beaucoup d’école à rattraper avec un horaire d’entraînement chargé. Ça a aussi été un combat intérieur à la recherche de buts et de motivation car une décision devait être prise, causée par deux événements.
Tout d’abord, la saison que je venais de passer me hantait au plus haut point. Je n’ai pas eu les résultats auxquels je m’attendais et ça me faisait peur. Et si je ne pouvais y arriver? Si je ne peux m’améliorer davantage et que j’échoue encore? La confiance n’était donc pas à son plus haut, malgré que je sois en Norvège et malgré le superbe été que je venais de passer.
Deuxièmement, c’est mon entrée dans la catégorie sénior. En m’interrogeant sur mes intentions et sur mes capacités, j’ai donc été appelé à m’interroger sur ce quoi ça prend exactement pour être un athlète olympique. Après beaucoup de réflexion, j’en suis venu à la conclusion que je veux tenter le coup. Je devrai travailler fort, et intelligemment. Quand mes amis se trouveront un travail, une maison, fonderont une famille, termineront leur études, moi je n’en serai pas à ce point dans ma vie et je vis bien avec ça. Je vais m’endetter et je devrai travailler fort pour trouver du financement mais je peux vivre avec ça. Finalement, si je vise vraiment les Olympiques, il me faudra m’investir à 100% sans quoi oui je vais m’améliorer et devenir bon, mais pas suffisamment pour réaliser mon rêve. Je devrai donc trouver un endroit optimal pour l’entraînement, un entraîneur avec qui je partage la même philosophie de l’entraînement et une stabilité pour les 3 à 4 prochaines années.
Bon, voilà je connais le chemin à suivre. Mais où suis-je vraiment. Voilà une question que j’ai pu régler en coursant dans le circuit de la DNB Cup en Norvège, et aux Universiades en Italie. Mon meilleur résultat a été une 39e place aux Universiades à l’épreuve du 20 km Individuel. C’est la plus longue des épreuves en biathlon et dans le parcours montagnard de Val di Fiemme, je peux vous dire que c’était un défi en soi. J’étais donc content d’une bonne performance, mais un peu amer de ne pas accéder au top 30, ce que m’aurait permis de courser le départ de masse.
Tout d’abord, la saison que je venais de passer me hantait au plus haut point. Je n’ai pas eu les résultats auxquels je m’attendais et ça me faisait peur. Et si je ne pouvais y arriver? Si je ne peux m’améliorer davantage et que j’échoue encore? La confiance n’était donc pas à son plus haut, malgré que je sois en Norvège et malgré le superbe été que je venais de passer.
Deuxièmement, c’est mon entrée dans la catégorie sénior. En m’interrogeant sur mes intentions et sur mes capacités, j’ai donc été appelé à m’interroger sur ce quoi ça prend exactement pour être un athlète olympique. Après beaucoup de réflexion, j’en suis venu à la conclusion que je veux tenter le coup. Je devrai travailler fort, et intelligemment. Quand mes amis se trouveront un travail, une maison, fonderont une famille, termineront leur études, moi je n’en serai pas à ce point dans ma vie et je vis bien avec ça. Je vais m’endetter et je devrai travailler fort pour trouver du financement mais je peux vivre avec ça. Finalement, si je vise vraiment les Olympiques, il me faudra m’investir à 100% sans quoi oui je vais m’améliorer et devenir bon, mais pas suffisamment pour réaliser mon rêve. Je devrai donc trouver un endroit optimal pour l’entraînement, un entraîneur avec qui je partage la même philosophie de l’entraînement et une stabilité pour les 3 à 4 prochaines années.
Bon, voilà je connais le chemin à suivre. Mais où suis-je vraiment. Voilà une question que j’ai pu régler en coursant dans le circuit de la DNB Cup en Norvège, et aux Universiades en Italie. Mon meilleur résultat a été une 39e place aux Universiades à l’épreuve du 20 km Individuel. C’est la plus longue des épreuves en biathlon et dans le parcours montagnard de Val di Fiemme, je peux vous dire que c’était un défi en soi. J’étais donc content d’une bonne performance, mais un peu amer de ne pas accéder au top 30, ce que m’aurait permis de courser le départ de masse.
Après ces courses, j’ai pu voir une bonne amélioration mais je sais que mes expériences paieront davantage à plus long terme. En partant, j’étais content d’avoir simplement la chance de courser pour l’équipe canadienne et d’avoir les couleurs du Canada sur ma peau. Par contre, dans le futur, ce n’est pas le 39e rang que je veux mais le podium. Je ne veux plus simplement être présent aux courses pour le Canada, mais le représenter comme il se doit, avec des performances dignes des meilleurs athlètes au monde.
Se frotter à l’élite mondiale, ça donne soif! Soif de vitesse, soif de vaincre. Avoir une tête plus froide, être capable de souffrir plus que les autres et les prendre de vitesse. C’est à quoi j’aspire. Je peux maintenant résumer mon expérience ainsi… Je sais où je suis, je sais où je dois aller pour être dans l’élite mondiale et j’ai une bonne idée du chemin à suivre. Reste plus qu’à tout mettre en place pour y arriver.
Se frotter à l’élite mondiale, ça donne soif! Soif de vitesse, soif de vaincre. Avoir une tête plus froide, être capable de souffrir plus que les autres et les prendre de vitesse. C’est à quoi j’aspire. Je peux maintenant résumer mon expérience ainsi… Je sais où je suis, je sais où je dois aller pour être dans l’élite mondiale et j’ai une bonne idée du chemin à suivre. Reste plus qu’à tout mettre en place pour y arriver.
Pour le reste de l’hiver, reste donc à la maison pour m’entraîner. M’entraîner aussi fort que possible, courser dans l’est du Canada et des États-Unis et arriver à mon meilleur en mars au Championnat canadien. J’ai plusieurs courses de faites à date dont les Championnats nord-américains, des coupes Noram et des Coupes Québec, toutes avec des résultats encourageants.
Je tiens à terminer en remerciant tous ceux qui m’aident de près ou de loin à la réussite de mes projets. La Norvège a été toute une expérience à planifier et je n’aurais pu le réaliser sans l’aide d’Enfouibec, une compagnie de Bécancour qui s’investit pour sa communauté. Sans eux, le voyage aurait été beaucoup plus difficile!
Sincèrement,
GUILLAUME BERTRAND
Je tiens à terminer en remerciant tous ceux qui m’aident de près ou de loin à la réussite de mes projets. La Norvège a été toute une expérience à planifier et je n’aurais pu le réaliser sans l’aide d’Enfouibec, une compagnie de Bécancour qui s’investit pour sa communauté. Sans eux, le voyage aurait été beaucoup plus difficile!
Sincèrement,
GUILLAUME BERTRAND