Photo: Sylvain Beaudry
Cette fin de semaine, j’ai pris l’avion direction Canmore pour la première coupe Noram de l’année. Enfin, la saison est vraiment commencée! Ces courses servaient à plusieurs autres provinces de sélection pour les Jeux du Canada, à Halifax. Un nombre impressionnant de compétiteurs de partout à travers le Canada ont donc pris le départ, ce qui augmentait la compétition. Pour nous, c’était plutôt l’occasion de faire une mise au point avant les sélections pour les championnats du monde, à Whistler, l’occasion de commettre des erreurs afin d’y arriver mieux préparé.
Le sprint
La première épreuve de la fin de semaine a été le sprint de 7,5 km coupés par un tir couché et un debout. Lors de cette épreuve, ma tactique était de skier le plus fort possible, mais de relaxer avant le champ de tir pour être moins essoufflé. Mon premier tour a effectivement été très rapide, peut-être même trop, puisque durant les deux derniers tours, j’avais les jambes complètement vidés d’énergie. Pour ce qui est du tir, mon hésitation à faire une correction de vent m’a fait manquer une cible couché. Puis, j’ai eu de la difficulté debout, n’abattant que trois cibles sur cinq. J’ai tout de même terminé en troisième position avec un tir de 7/10. Un premier podium cette année et sûrement pas le dernier!
La poursuite
Ne voulant pas me brûler dès le début de la course, j’ai opté pour une approche plus conservatrice en ski. Toutefois, le manque d’oxygène dû à l’altitude m’a beaucoup affecté puisque dès que je commençais à «ouvrir la machine», je sentais mon cœur qui voulait sortir de ma poitrine pour s’enfuir en courant! Au moins, ça s’est stabilisé à partir du quatrième tour, où j’ai commencé à me sentir plus puissant. Cependant, il était trop tard dans la course pour rattraper le temps perdu. Parlant de perte de temps, mon tir ne s’est guère amélioré au cours de la fin de semaine. Malgré un 5/5 couché, j’ai encore eu de la difficulté debout n’abattant que la moitié des cibles. Au total, je n’ai donc abattu que 13 cibles sur 20. J’ai tout de même réussi à garder ma troisième place, déçu de ne pas avoir été en mesure de gagner une position.
Ce que j’en retire
Dans une course, la tactique qu’on se fixe avant la course peut tout changer. Je me suis rendu compte que partir trop fort, c’est se brûler au départ, mais que partir trop faible fait perdre un temps irrécupérable. Il me faudra donc doser mon effort. J’ai aussi compris qu’en allant dans les tours de pénalité, plus on ski vite et moins c’est pénalisant! Il me faudra donc davantage limiter les dégâts en étant plus rapide à ce niveau-là. Finalement, prendre plus de temps en course qu’en entraînement pour abattre ses cibles ne garantit pas de meilleurs résultats. Il faut donc que je réussisse à tirer exactement comme je le fais en entraînement pour obtenir les même bons résultats.
Voilà pour Canmore. J’en ai beaucoup à travailler, mais je suis confiant d’être sur la bonne voie.
Je pars maintenant pour Whistler où les courses de sélection auront lieu. Mes prochaines nouvelles seront en provenance de là.
Merci et à bientôt!
Guillaume Bertrand
Le sprint
La première épreuve de la fin de semaine a été le sprint de 7,5 km coupés par un tir couché et un debout. Lors de cette épreuve, ma tactique était de skier le plus fort possible, mais de relaxer avant le champ de tir pour être moins essoufflé. Mon premier tour a effectivement été très rapide, peut-être même trop, puisque durant les deux derniers tours, j’avais les jambes complètement vidés d’énergie. Pour ce qui est du tir, mon hésitation à faire une correction de vent m’a fait manquer une cible couché. Puis, j’ai eu de la difficulté debout, n’abattant que trois cibles sur cinq. J’ai tout de même terminé en troisième position avec un tir de 7/10. Un premier podium cette année et sûrement pas le dernier!
La poursuite
Ne voulant pas me brûler dès le début de la course, j’ai opté pour une approche plus conservatrice en ski. Toutefois, le manque d’oxygène dû à l’altitude m’a beaucoup affecté puisque dès que je commençais à «ouvrir la machine», je sentais mon cœur qui voulait sortir de ma poitrine pour s’enfuir en courant! Au moins, ça s’est stabilisé à partir du quatrième tour, où j’ai commencé à me sentir plus puissant. Cependant, il était trop tard dans la course pour rattraper le temps perdu. Parlant de perte de temps, mon tir ne s’est guère amélioré au cours de la fin de semaine. Malgré un 5/5 couché, j’ai encore eu de la difficulté debout n’abattant que la moitié des cibles. Au total, je n’ai donc abattu que 13 cibles sur 20. J’ai tout de même réussi à garder ma troisième place, déçu de ne pas avoir été en mesure de gagner une position.
Ce que j’en retire
Dans une course, la tactique qu’on se fixe avant la course peut tout changer. Je me suis rendu compte que partir trop fort, c’est se brûler au départ, mais que partir trop faible fait perdre un temps irrécupérable. Il me faudra donc doser mon effort. J’ai aussi compris qu’en allant dans les tours de pénalité, plus on ski vite et moins c’est pénalisant! Il me faudra donc davantage limiter les dégâts en étant plus rapide à ce niveau-là. Finalement, prendre plus de temps en course qu’en entraînement pour abattre ses cibles ne garantit pas de meilleurs résultats. Il faut donc que je réussisse à tirer exactement comme je le fais en entraînement pour obtenir les même bons résultats.
Voilà pour Canmore. J’en ai beaucoup à travailler, mais je suis confiant d’être sur la bonne voie.
Je pars maintenant pour Whistler où les courses de sélection auront lieu. Mes prochaines nouvelles seront en provenance de là.
Merci et à bientôt!
Guillaume Bertrand